Fin juin, nous avons eu l’immense plaisir d’accueillir Maéva et son adorable famille à la maison. Maéva, c’est… comment dire… une nouvelle amie, la grande sœur de mon fils, une des filles du papa de mon fils, bref, une histoire de « famille puzzle » comme elle le dit si bien.
Maéva, je l’ai connu à 7 ans, puis quelques années plus tard, patatra, bing, boum… séparation d’avec son papa… Chacun reprend ses cliques et ses claques et ses enfants… Grrrrrrr… Et pour moi, c’en est fini « des filles » (Maéva et Laurène sa frangine). Terminé. Rideau… Oh bien sûr j’ai suivi de loin leurs histoires mais bon… Le temps passe et repasse…
Maéva à grandit, elle a rencontré son prince charmant, s’est mariée et a offert au monde deux superbes bambins.
Et voilà que l’on se retrouve après toutes ces années !
Aujourd’hui, je me dis qu’enfermée dans le cataclysme des séparations qui nous dépassent, badaboum, patapouf et ratatouille… on ne se rend pas compte à quel point ces accidents de la vie peuvent propager des ondes au delà du cercle restreint. Lors de ces retrouvailles, j’ai pris conscience de tout ce temps écoulé, du trou dans l’histoire de nos vies et du vide creusé pendant toute ces années ! Un vide tout doux, qui ne fait pas de bruit, qui n’ouvre jamais sa bouche pour crier mais un vide bien présent…
J’ai observé attendri ses enfants s‘épanouir en me disant qu’ils pourraient presque être mes petits enfants et peu à peu au fil des jours, les scènes du passé ont ressurgit et en même temps qu’elles remontaient ces scènes, c’était aussi l’émotion, le lien qui flottait à nouveau sur les eaux bleues de ma mémoire…
Je n’attendais rien et j’ai reçu beaucoup !
Soudain, c’est comme si la rivière détournée retrouvait son lit et l’histoire son sens… rien d’explosif, juste l’agréable sentiment que les liens qui ont été et que l’on croit enterrés à jamais sous un fatras de vieilles reliques existent toujours quelque part au fond de nous, intact… la magie de la vie… les perles de nos existences.
Ah, j’allais oublier de vous dire que Maéva tient un blog (DOPANDKOS sur wordpress.com ) et qu’à travers ce retour inopiné sur les berges de ma vie, elle a largement contribué à ce que je lance le mien…
Pour les photos, elles n’ont rien a voir avec l’histoire, juste que je les trouve belles ( c’est lolodesbo le photographe ) comme l’histoire que je viens de raconter.
5 septembre 2016 at 13 h 03 min
Très bel article plein de douceur !
J’aimeJ’aime
5 septembre 2016 at 13 h 55 min
Merci Thérèse. J’ai eu du mal à le publier celui-là…L’émotion
J’aimeJ’aime
12 septembre 2016 at 19 h 01 min
Enfin je prends le chemin de ton blog. A chaque fois, je me disais ce n’est pas le bon moment et puis finalement je lis ton article dans le bruit avec Oléia qui me saute dessus et Keyo qui me réclame une histoire. Mais je le lis et malgré le silence se fait car mon cerveau est seulement activé pour l’émotion que tu m’envoies. « je n’attendais rien et j’ai reçu beaucoup » C’est exactement ça ! Plein de gros bisous Cathy et à très vite
J’aimeAimé par 1 personne
12 septembre 2016 at 19 h 53 min
Merci pour ce joli commentaire. Je me doute que tu es bien occupée… gros bisous à tous les 4.
J’aimeJ’aime
13 septembre 2016 at 18 h 53 min
Je suis entrain de lire « libres enfants de summerhill » D’A.S. Neil. Tu l’as lu ? Si non il devrait tellement te plaire 🙂
J’aimeJ’aime
13 septembre 2016 at 20 h 27 min
Oui, j’ai lu ça il y a longtemps. J’ai le souvenir que c’était vraiment comme un rêve…
Je voulais aussi te dire que j’achète un magasine en ce moment : regard bouddhiste et le dernier n° parle de programme de méditation à l’école et de l’enfant intérieur. Tu devrais l’acheter. Il y a aussi un petit livret de méditation pour les enfants que tu peux commander. je crois beaucoup en la médiation pour les conditions d’une bonne éducation. Bisous
J’aimeJ’aime