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Depuis que j’ai lancé mon blog, j’ai envie d’écrire un article sur ma méditation quotidienne.

L’an dernier, j’ai eu quelques moment acariâtres… mon fils est parti faire ses études ailleurs et ce fut dur, dur pour la maman que je suis. Une maman engagée à plein dans son éducation depuis 18 ans, une maman inquiète en générale et terrorisée par l’idée d’imaginer son fils seul livré aux turpitudes de ce monde. Mais je n’avais pas le choix ! Alors pour faire taire mes peurs, mes inquiétudes et la multitude de pensées parasites qui se jette sur moi tel un tsunami dès mon réveil, pour faire silence et me retrouver, j’ai décidé de me lancer dans une méditation quotidienne. Oh bien sûr je pratiquais déjà quelques méditations depuis longtemps mais ces pratiques étaient ponctuelles. Là je m’y suis mise… J’ai décidé de prendre ce Rendez-vous avec moi… après tout, on a des rendez-vous toute la journée partout, on courre mais jamais nous ne prenons rendez-vous avec nous-mêmes, c’est fait ! 

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J’ai commencé en février dernier. Le matin. Oui, le matin pour que mes assaillants intérieurs matinaux me lâchent la grappe. Je ne sais pas vous mais moi, c’est comme si je me réveillais au milieu d’un marché parisien le dimanche matin ou d’un concert de rock. Y’a un monde fou autour de moi… c’est pénible… et tout le monde veut que je fasse quelque chose… ranger, laver, téléphoner, aller à la poste, au supermarché, récupérer les mails, payer les factures… Que des trucs pas gracieux du tout !

Et je démarre au quart de tour…

Stop ! Arrêt sur image… on ferme la boutique…on coupe le son…rideau…waouh

Je veux la paix et le silence, je veux choisir et faire ce que je dois faire en conscience. Je veux ralentir, me découvrir, sentir ma vie se dérouler, me détacher de tout ce monde en moi qui m’indispose… et pourquoi pas partir à l’aventure d’espaces que je ne connais pas encore !

Alors j’ai commencé et je ne me suis plus arrêtée. Pas simple du tout l’affaire, car les assaillants résistent, ils veulent m’embarquée dans le tourbillon… Je dois m’imposer une discipline. Déjà m’extirper de l’envie de m’agiter et m’assoir en tailleurs quelques parts, dans un lieu ou je me sens bien… ensuite fermer les yeux, me détendre, sentir ma respiration, le poumon de la vie et rester le plus possible concentrer dessus. Ensuite, ça dépend, moi je fais un mélange de tout ce que j’ai appris : la boule lumineuse qui descend vers moi pour se loger dans mon coeur, me focaliser sur un point et sur ma respiration…

Bref, il existe beaucoup de techniques. Le plus importante pour moi est la rencontre avec mon intériorité, pas la technique. Même assise et concentrée, ils sont toujours là les assaillants et guettent le moment pour s’insinuer et tu te retrouves à nouveau dans la foule sans t’en rendre compte. Tu peux même rester ailleurs, en dehors de toi, pendant tout le temps et là ça ne sert à rien… Parfois quand y’a trop de bruits à l’intérieur, j’utilise des méditations guidées…

Dans tous les cas, l’idée est de laisser les bruits passer et de revenir à son intériorité. Avec de l’entrainement, on y arrive de mieux en mieux… c’est comme tout… une façon de dompter son esprit !

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D’autres fois, mais c’est un peu différent, je vais méditer à la mer. Oui, j’ai cette chance d’habiter à coté mais on peut le faire partout. J’utilise alors une méditation guidée qui se nome « ballade méditative ».

Souvent je termine par une demande, un souhait pour moi, mes proches, le monde…

La méditation est très active. C’est un sport de l’esprit !

Il m’est difficile de dire ce que ça m’apporte. Je crois qu’il ne faut rien attendre, rien vouloir attraper mais plutôt déposer, lâcher, sentir…

Je constate quand même qu’a à la fin de ma médiation qui dure en moyenne une demi-heure, parfois plus, parfois moins, je me sens déjà beaucoup plus près de moi, plus détendu, plus éveillée, plus calme dans mes relations… Je sens aussi plus de lucidité et ce n’est pas toujours facile à vivre. Je n’ai jamais autant vu mes inquiétudes comme des ombres qui me suivent partout, qui ne me lâchent jamais et en conséquence la nécessité de m’en éloigner au plus vite… Basta… Ca fait trop longtemps que l’on se cotoie elles et moi, il est temps de prendre l’air !

Je sais que le chemin est encore long…  Et vous, vous en pensez quoi ?