J’ai mis longtemps à découvrir Figueras qui n’est pourtant qu’à 30 km de chez moi. Il se trouve que cette ville a abrité certains de mes ancêtres, mon arrière-grand-mère paternelle. Son nom était d’ailleurs « Figueras », le même que celui de la ville. je me demande parfois si sans y penser un instant, ce n’est pas la raison qui m’a emporté à Perpignan, chez les Catalans.

Bon, bien sûr y’a Dali et son musée. Ca tout le monde le sait. Beaucoup de gens connaissent le triangle Dalinien : Púbol, Portlligat et Figueres. Pour ma part, si j’ai eu un vrai faible pour Dali dans ma jeunesse, aujourd’hui, je n’en raffole plus autant, mais sa folle vie de créateur reste à découvrir pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.

Sinon Figueras ne paye pas de mine au premier abord et pourtant… Il faut insister, prendre son temps, y retourner pour sentir ce qui vibre à Figueres comme l’on dit ici.

Si vous arrivez entre 13h et 16h, vous vous étonnerez du calme absolu du centre-ville. Personne ! comme disait un ami togolais « y sont où les gens chez vous » (c’était en France). Puis, vers 17h, on commence à comprendre que ce n’est pas la France. Soudain, la vie s’amine, tout le monde sort été comme hivers…Les places et ramblas semblent se parer de leurs plus beaux atours… Ce n’est pas réservé à Figueras, en fait c’est plutôt Espagnol cette affaire… Mais chaque fois on se fait prendre, on a l’impression qu’il vient d’arriver une catastrophe nucléaire tant les rues sont vides et hop soudain, les vieux, les jeunes, les chats, les chiens, les enfants, tout le monde est dehors, boit des coups en terrasse !

J’adore ce trait culturel Espagnol…

Puis Figueras, c’est aussi son centre-ville, mini Barcelone. Ces jolies boutiques et ses petites ruelles chaudes de son ambiance… on y trouve aussi du jambon ibérico exquis en cornet… Bref, en fait j’aime Figueras.

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