Retour au « Cirque terre » pour un second opus. Vous trouverez le 1er ici.
Après nos balades à Monterosso et Vernazza en mode « comment on fait pour échapper au tourisme de masse », le jour 3 était à mon gout le plus chouette, le plus lumineux… Il faut dire que le soleil brillait… C’est là que l’on s’est dit que le retard du jour d’avant pour le bateau était une vraie chance. On imaginait une petite demi-heure, la balade vite faite quoi…finalement, le bateau s’arrêtait à chaque village avec une première escale à Porto vénéré, un splendide village tout en longueur qui ne fait pas partie des 5 terres. Résultat 2h30 de balade avec une lumière fantastique et la possibilité de prendre des photos de très près pendant les arrêts aux différents village. Un vrai bonheur… Franchement, surtout ne pas hésiter à prendre le bateau (22 euros, mais ça vaut vraiment le coup ).
Nous voici de retour à Monterosso, le premier village à l’autre bout des « Cinque Terre ». En descendant du bateau, on s’est dit que pour déjeuner on allait se la jouer tranquille et on a pris le train pour Lévanto, la ville à l’autre bout des 5 terres qui n’en fait pas partie. Effectivement, c’était réussi, y’avait pas un chat, le désert, et tout était fermé ou presque . Contraste saisissant vous en conviendrez, vu le peuple qui déambule dans les autres villages… on a fini par trouver une petite paillote sur une plage pour déguster une focaccia ( c’est toujours bon en Italie les pizzas, les focaccias, tout ça…). Puis on a repris le train pour les 3 villages que l’on n’avait pas encore visités : Corniglia, Manarola, Riomaggiore.
Corniglia. Alors celui-là, il a sa petite identité perso, il n’est pas directement en bord de mer, il faut grimper, grimper et grimper 400 marches avant d’arriver. Perché sur son rocher, il trône face à la mer, mais sans accès direct. Enfin, y’a des navettes, mais bon si je peux éviter les navettes, j’évite… En arrivant en haut des marches, y’a une pharmacie avec des urgences, c’est vous dire ! Il est sacrément délicieux celui-là, plus tranquille évidement sa hauteur repousse… petites ruelles jolies qui montent encore et magnifique placette. Retour au train. C’était plus dimanche, y’avait moins de monde, mais on n’était pas tout seul quand même !
Manarola. Le suivant. Lui, il n’est pas du côté de la gare, donc en descendant tu dois emprunter un tunnel ( encore un ) pour rejoindre le village. Des façades colorées de toute beauté, mais cette fois on n’a pas eu le courage de grimper au-dessus après les 400 marches, on était mort. On a flâné tranquillement sans même prendre le sentier qui nous menait à un très beau point de vue ! On voulait rejoindre le dernier village pour attendre le coucher de soleil.
Riomaggiore. Le chef des « Cinque terre », le plus grand de tous dont le routard dit qu’il ne vaut pas le détour… Ben on n’est pas d’accord du tout ! Mais je pense que nos choix et nos gouts dépendent beaucoup du moment, de l’heure, du jour où tu arrives dans l’un ou l’autre des villages. Là, il était 19h, plus grand monde et tout le temps et l’espace pour faire des photos. Alors, l’on s’est éclaté… Au programme : photos, aquarelles, balade dans tous les recoins, couleurs, petit port tout mignon et coucher de soleil accompagné de musique… Un bon cru !
Et pour finir retour à La Spezia pour une joyeuse pizza et au bercail en essayant de gérer la la conduite Italienne.et enfin la conduite, ils sont totalement barjos ces Italiens , c’est limité à 110 et ils peuvent te doubler à 150 et ils te collent au cul en permanence, horrible…
Pour le dernier jour, le 9, celui de mon anniv, et eh bien voilà, alors que nous voulions aller déjeuner dans un bon resto en bord de mer, l’on s’est rendu compte que tout était fermé ! Mais quand je vous dis tout, c’est vraiment tout, on se serait cru le premier janvier, chez nous ! C’est leur jour de fermeture à eux comme nous le lundi, mais quand même…pas un resto en vue… et encore moins en bord de mer. On a fini par trouver un petit boui-boui à Sarzana, une jolie petite ville dans les terres.
Pour finir, Porto Veneré, ce village ou nous avions fait escale sans descendre du bateau le jour d’avant. Vraiment une belle découverte avec sa pointe et son église tout au bout, ses ruelles colorées et sa lumière de fin de journée. Plutôt classe Porto Vénéré !
Malgré quelques désagréments, je dirais que ce fut une balade colorée, écolo, ah oui j’allais oublier le tri sélectif. Là les écolos vont être contents. Même sur le quai de la gare on trouve des poubelles vertes, jaunes et blanches et partout des poubelles avec 5 containers . J’ai aussi aimé déambuler dans cet univers ferroviaire, c’est tout un monde le train. Puis ces tunnels à n’en plus finir qui finissent toujours par dévoiler un décor féerique. Le vin aussi. Il est doux, fruité et servi dans des verres très stylés. Bien sûr, la bouffe, mais ça c’est pas vraiment une découverte… en Italie, on ne fait pas le régime !
Mais je dois avouer quand même que j’ai une inquiétude quand je vois ce monde partout en octobre. Je m’inquiète de ces invasions touristiques et je me demande si je vais pouvoir continuer à voyager sans participer à pourrir la planète. C’est une vraie question aujourd’hui. Je pense à Venise, aux Baléares, à Dubrovnik et tous ces lieux et villes qui sont devenus des vitrines pour touristes et/ou les habitants ne peuvent plus vivre et ça ne me plait pas du tout… sans parler de la baie d’Along au Vietnam pleine de plastique et de détritus ou du Taj Mahal en Inde et les temples d’Angkor, abîmés, éreintés à force de voir déferlé la planète sur eux ! Un vrai sujet…
22 octobre 2018 at 11 h 34 min
Beaucoup de gens ne respectent plus rien et c’est triste.
Deuxième partie du voyage très jolie. Les couleurs sont splendides et si le soleil était de la partie encore mieux!
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22 octobre 2018 at 13 h 24 min
Je ne sais pas s’il y a quelque chose à faire mais quand je vois Venise, ça me rend dingue et du coup les habitants deviennent hargneux et mauvais avec les touristes, ce que je peux comprendre…C’est un peu compliqué surtout que dans les pays pauvres, le tourisme est la seule source de revenu. Ca pose question !
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24 octobre 2018 at 16 h 11 min
Vaste débat effectivement…
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