En fait, je n’ai pas réussi à lire pendant 6 mois, pas un livre, et là soudain début juillet, ça m’a pris, j’ai foncé à la librairie et sentie la boulimie se jeter sur moi. J’ai trainé dans la librairie, lu les avis des libraires… J’aime suivre les conseils des libraires… C’est un des seuls commerces dans lequel l’on trouve encore des passionnés qui lisent et prennent le temps de te transmettre leur passion, et ça me touche !
Ah oui, puis il faut vous dire aussi que depuis Noël, j’ai une liseuse et je télécharge, mais j’aime les livres papier et les libraires, donc, je continue régulièrement à en acheter. Je suis donc partie en Toscane avec la liseuse et les bouquins. C’est con, parce que justement je m’étais dit que la liseuse, c’était pratique pour les voyages avec les valises low cost…mais je crois que je ne peux pas me passer des livres tout simplement !

J’avais 5 bouquins dans la liseuse et 3 papiers.

Mes préférés

Sonja Delzongle : Quand la neige danse / Polar

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J’avais envie de commencer par un polar, ça m’arrive parfois. Pour la petite histoire, mon père écrivait des polars, alors, même si je l’ai su très tard et qu’il n’a jamais été très présent dans ma vie, je crois que j’ai attrapé le virus ! J’ai lu et je n’ai pas décollé, même quand mon compagnon mettait de l’essence dans la voiture, je sortais le bouquin en douce pour lire une ou deux pages. Je me suis fait gauler et c’est pas très fairplay de lire quand tu sors avec ton compagnon. Mais bon, c’est pour dire que ça le fait !

L’histoire

Au nord de Chicago. Crystal Lake, une petite ville sous la neige. Le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l’horreur : la poupée est habillée exactement comme Lieserl le jour où elle a disparu. Le décor est planté…
Mais ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, va mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. La difficulté de l’affaire les incite à demander de l’aide à Hanah Baxter, une profileuse connue qui ne quitte jamais son pendule. Les fillettes sont-elles prisonnières?
Sont-elles encore en vie?

Un polar à l’Américaine, bien ficelé où le suspense ne nous quitte pas jusqu’à la dernière page.

Après ça, j’ai tenté un autre bouquin mais sans succès et je me suis tourné vers une valeur sure pour moi :

Anna Gavalda : Fendre l’Armure

Fendre-l-armure

Longtemps que je n’étais pas entrée dans l’univers de Gavalda. J’aime sa sensibilité, sa profondeur et son sens de l’humain et ça m’a vraiment fait plaisir de m’y lover à nouveau.
Des nouvelles. Je ne suis pas très fan des nouvelles, elles me frustrent, au moment où tout commence, tout s’arrête et ça m’énerve… Enfin, disons que c’était l’apriori que j’avais. C’est vrai, ça ressemble bien à ce que je viens de décrire, la frustration, mais ça ne m’a pas agacé. J’ai glissé de nouvelle en nouvelle, autant dire de personnage en personnage tous si différent, un peu perdu, des âmes souvent déchirées, accablées par la vie qui vont « fendre l’armure », ouvrir la porte de leur château intérieur. C’est sa marque à Gavalda, elle aime les gens…et moi, j’aime les gens qui aiment les gens !

« Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement « je ». Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement.
  Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure. Tous n’y parviennent pas, mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue, mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui. (A.G.) »

Franchement, vous pouvez l’emporter dans vos bagages !

Ensuite, j’ai attaqué : Grégoire delacourt, « Danser au bord de l’abîme »

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l’histoire

Emma avait tout pour être heureuse, enfants, mari, belle maison. Mais voilà, un jour, elle va croiser le regard d’un homme à la brasserie du coin…et sa vie ne sera plus jamais la même…

Un vrai bijou ce bouquin. Je ne m’y attendais pas. Une perle. Une plume comme un grand cru. j’avais apprécié ses autres bouquins : la liste de mes envies, on ne voyait que le bonheur… mais là, je suis sous le charme ! Une histoire dans laquelle l’amour et la mort tissent un lien étroit avec en filigrane l’histoire de la chèvre de Mr Seguin. Bon, je reconnais que la chèvre de Mr Seguin à particulièrement raisonnée en moi quand j’étais enfant, je crois que je pourrais encore réciter des passage par coeur, mais non, c’est pas seulement ça ! j’ai adoré son écriture qui se bonifie au fil de ses romans. Et même si certains peuvent y trouver des longueurs, moi je me suis enivrée de la beauté des mots et elle a pris toute la place. Lorsque j’ai refermé le livre, enfin la liseuse, j’étais émerveillée…

 

J’ai essayé sans finir, mais je reprendrais peut-être…

Dans le silence du vent de Louise Edrich.

J’ai lu 90 pages, mais je n’y arrivais pas ! Je suis sure que c’est bien, j’y reviendrais, mais c’était trop lent à mon gout à ce moment-là, juste après le polar !

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Ono di-Biot : Croire au merveilleux

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Bon, je ne connais pas cet auteur, mais le titre me plaisait et il était dans une sélection des libraires. Je ne sais pas, j’ai laissé aussi, je n’arrivais pas à accrocher… comme j’en avais d’autres, j’ai lâché pour me plonger dans Anna Gavalda, sans culpabilité aucune. Mais je reprendrais peut-être, c’est pas sur pour celui-là !

J’ai lu jusqu’au bout, mais…

Hennig Mankell : les bottes suédoises

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J’avais déjà lu auparavant les chaussures italiennes et j’avais apprécié. J’ai retrouvé le héros qui dès les premières phrases se retrouve pris dans l’incendie de sa propre maison…

Je suis en train de le finir. Il fait partie de ces bouquins que je n’arrive pas à lire longtemps. Je lis 10 minutes et j’en ai marre. A vrai dire, je n’arrive pas à m’arrêter et je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas passionnée non plus. Je trouve qu’il ne se passe pas grand-chose, beaucoup de descriptions qui je dois l’avouer me fatigue et j’applique alors les droits du lecteur de Penac, je saute….Sacrilège…non, je n’ai pas de scrupule à sauter des passages, à commencer par la fin…enfin, je suis comme ça !

Mais j’ai fini
Je vous tiens au courant pour la suite des lectures

Et de votre coté, si vous avez des suggestions ou des commentaires sur mes lectures, n’hésitez pas !